Le statut des accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s

Aucun projet pilote carolo!

Question posée par Nicolas Tzanetatos à Paul Magnette.

Conseil communal du 28 janvier 2019.

Depuis de nombreuses années, les accueillantes d’enfants attendent une véritable reconnaissance de leur métier en obtenant le statut de salarié.

Le métier d’accueillant(e)s d’enfants n’est pour le moment pas reconnu à sa juste valeur en termes de statut de travail. Ces personnes travaillent 10h par jour minimum pour s’occuper d’enfants et permettre ainsi à leurs parents de pouvoir exercer leur profession.

Les charges, le temps investi pour les enfants est une réelle vocation et souvent pour une faible compensation financière et sans pouvoir avoir droit à des congés payés, sans limitation du temps de travail, sans compensation pour les heures supplémentaires ou encore sans l’obtention d’un pécule de vacances ou avoir droit à des allocations de chômage.

Il est grand temps qu’une reconnaissance leur soit accordée.

Depuis le début de l’année 2018, un projet expérimental lancé par la Ministre Greoli, permettant le passage au statut de salarié les accueillant(e)s d’enfants conventionné(e)s a été mis en place en Wallonie et à Bruxelles.

L’objectif de ce projet est de tester le statut de salarié pendant une période de deux ans. En cas d’évaluation positive à l’issue de cette période de test, le statut devrait devenir la norme.

Le passage à un tel statut devrait augmenter l’attractivité de cette profession, potentielle source d’emplois notamment pour notre ville.

D’aucuns s’accordent sur la nécessité d’une reconnaissance de cette profession dont l’Union des Villes et Communes Wallonnes.

La ville de Charleroi est-elle candidate pour ce projet qui consisterait en une véritable avancée sociale ?

Combien de personnes pourraient être concernées ?

Début 2020, si le statut complet devient la règle comme cela est prévu, comment nous mettrons nous en conformité ?

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Nicolas TZANETATOS

La presse en parle:

Nouvelle Gazette du 29 janvier 2019